lundi, novembre 27, 2006

Les Sucres Lents Attaquent la Ville 2 : Le retour de Suisse !

"Des grands monts vient le secours;
Suisse, espère en Dieu toujours!"
Faisons un post séparé pour parler du périple Suisse.

- Nous partîmes d'abord à Lyon, où nous visitâââmes la ville,la basilique de Fourvière, tout ça, où Vincent fit une cascade mémorable....Vous voyez le genre "je cours, et soudain je m'étale de tout mon long, sans trop de raison, le gravier s'incrustant en crissant dans les coudes brulés et ma chemise se remplit des feuilles de platanes conchiés des pigeons souffreteux que la pollution de l'industrie lourde des bords du Rhône rends fluos la nuit (non, j'extrapole...je verrais bien le film italien des années 70 : "Les pigeons mutants de l'apocalypse" !) , bref, Lyon, où non contents de croiser Amélie, qui, je le rappelle, habite à 30 kilomètres de mes parents après avoir fréquenté Aix, nous croisâmes aussi ma principale-adjointe, avec mari austèrissime et moutard quasi-autiste, s'il vous plait.










- Après la salade de cervelas, le museau et les pieds de porc aux lentilles, les quenelles, la cervelle de canut, il fallut s'acheminer vers une destination réputé pour sa cuisine légère.

Le dimanche soir, nous arrivions chez mon frère Sadrach, à Brügg, près de Bienne, faisant un traditionnel détour de 25 kilomètres par Berne (je peux pas aller chez mon frère sans me perdre, c'est la fameuse loi de Hakkdozett).
A partir de là, commence une long périple plus ou moins gastronomique, à base de fromage, patates, viande, fromage, patates...

- Sans rentrer plus dans les détails, nous avons fait:
Bienne>Schynige Plate>Thun>Neuenschwand>
Luzern>Affoltern-am-Albis>Zurrich>
Bienne>Berne>Solothurn>Bienne.
La Schynige Plate, c'est un point de vue dans le massif où a été tourné se bijou de psychédélisme Bondien, "Au Service Secret De Sa Majestée". Ceci dit, c'était fermé, et on s'est pas senti de dépenser 160 francs suisses par personne (env.105 €) pour voir le refuge de James.
Chiaki a dormi dans la voiture à Thun, elle ne vous en dira rien, moi non plus au demeurant, si ce n'est cette remarque pleine de bon sens, uh uh.

- Arrivé chez ma soeur, dans l'Emmenthal (tout un programme....), on a eu la chance de faire une promenade digestive AVANT qu'elle n'envoie le plus vieux des neveux chercher à brèle 2 kilos de fromage à raclette au village.
Après le choux au patates et au lard de la veille, c'est passé comme une lettre de 120kg à la poste.
Cela dit, je ne sais pas si c'est pour ça qu'on a cauchemardé toute la nuit, parce que la chambre qui nous a été prêté était presque intégralement recouverte de posters de Britney, Christina Aguilerra et autre pétasses empailletées de rien. J'ai d'ailleurs défoncé Paris Hilton, qui s'est jetée nue sur moi, quand j'ai essayé de tuer le moustique qui s'était posé sur son anorexie sur papier glacée suspendue au dessus de moi, et que les punaises ont lâchées (et déjà que ça sentait pas bon à cause du fromage, alors pensez-bien, une punaise qui lâche...)

Moutons de combat de l'Emmenthal...

- Le lendemain, "Opération Régime en Helvétie" continuait par la visite de l'usine de gâteaux Kambly, biens connus par les gens qui aiment les sucreries fines qui font dormir. C'est le pas léger que nous franchîmes le porche pour découvrir que TOUS les 42 biscuits de la marque étaient en dégustation libre et illimités.


-J'aurais déjà aimé être hélitreuillé jusqu'à Lucerne, où il pleuvait comme toujours, mais le sort en avait décidé autrement.

Après avoir constaté que c'est vraiment joli comme ville et que le pont en bois est tellement graffité en coréen qu'on se croirait dans un parc à Seoul, nous sommes allés voir ma vieille tante Vren, dont le nom se prononce "phraine" (oui, avec PH).
S'ensuivit un débat peu passionné (oui, ma tante est un peu émo et rechigne à la décision tranchée) sur ce que nous allions manger le soir, le tout entrecoupé de tranche de quatre-quart pour diabétiques (authentique: elle s'était loupée chez le boulanger!) et de camomille.
Après 8 minutes de "comme vous voulez" et "mais non, c'est toi qui voit", il fut proposé des patates, avec du fromage et de la viande.
Les débat houleux comme la mer morte qui suivirent aboutir sur un consensus digne de la paix d'Oslo (ceci est un blog culturel). Nous mangerions des spätzli. Pas besoin de savoir ce que c'est exactement: ça bourre.



- Le lendemain, repos: vadrouille dans Zurich, fraude de train à crémaillère (le truc te donne pas de billet si tu as pas l'appoint ! o_O), du vin chaud, des saucisses grillées, 20 euros de parking et 40 minutes pour sortir des bouchons.





- Berne c'est sympa aussi, tout çaaaaaaa....le münster (pas un fromage, une église, on vous dit) dans lequel j'avais un vertige de malade, le parc dans lequel tu vois les dealeurs cacher leurs sacs de beuh dans un buisson et personne bronche, le déjeuner aux abords du Bäregrabe, la fosse aux ours à qui on jette des carottes, l'accent délicieux de mon oncle, les pâtisseries fondantes et 2h13 (chrono) d'essayages de sacs à main pour ne finalement en acheter aucun et être trop gâchée.

- Finalement, le 4, comme c'était mes 29 ans, on est allé à Soleure (Solothurn en VO) manger dans un resto bio associatif et auto-géré tenus par des camarades que la corruption capitaliste n'aura pas, hasta la victuailla siempre...bref.
Le couteau entre les dents tel le bolchévique, on s'est régalé de roulade de veau aux oeufs de caille en mousse et trompettes de la mort, avec la polenta ultra-épaisse, le tout arrosé de fins vins Suisses, bref, encore une orgie.


Voila, c'était presque un tour de Suisse à la japonaise, une ville=un jour, voir plus.

Bilan des gains: plein de chocolat, de gâteaux, de viande sèche, de photos, plus 2 kilos de graisse chacun, 10 orgasmes, un pull, 2 chaussures et une méchante envie d'éviter les patates.

Stick It Up Your Dick ! Un énième post médical...

Ça devait arriver, quand on est à nouveau heureux on n'écrit plus.
Résumé des 2 derniers mois :
1 - Je suis content, ma chérie est là.
2 - Je ne contacte presque plus mes amis.
3 - Je prends du poids.
4 - Je retombe malade.

Eh oui, parfois la vie c'est comme un menu de resto vietnamiens: trop simple et trop compliqué à la fois ;
Nem Saigon ou nem Shanghai ?
Soupe Phô ou salade Bo Bun ?
Boeuf saté ou porc sauce aigre douce ?
Riz nature ou riz cantonnais ?

Bon, ça suffit. L'apéro au litchi est offert par la maison de toutes façons.

Toujours est-il que je vais bien et mal. Enfin, mieux: J'ai eu une urétrite pendant un semaine et plus.
Pour ceux qui le sauraient pas, c'est... donc...en gros, on se sent comme si on venait de faire l'amour dans et pendant les 3 dernières heures, à savoir la bite comme une enclume, un écoulement sympa et un peu de mal à pisser. Charming, isn't it ?

Le soucis, c'est que ça annonce souvent soit une chlamydia, soit une blennorragie (aussi connue sous le nom chaleureux de ""Chaude-pisse"ou "Chtouille"..., bref, une MST.

Un jeudi matin, je devais donc me rendre donc au laboratoire pour faire analyser ma trompe. Le soucis, c'est que la veille fut arrosée, et que mes cheveux poussaient furieusement vers l'intérieur, genre sueurs incontrolables, relents de rouge qui tache et visage aussi serrein qu'un gosse qui cache trop de bonbons volés dans ses poches.
J'ai faillit vomir lors de la prise de sang, et l'infirmière m'a fait remarquer qu'en effet, il était prudent qu'elle ne contrôle pas mon taux d'alcoolémie. Comment passer pour un clochard...
En tout cas, le médecin qui m'a enfoncé son coton-tige en acier chirurgical de 12 centimètres dans l'orifice suintant était sympathique. Il faut bien ça pour supporter la douleur, je vous l'assure. Passons.

Une semaine passe, Chiaki me sussure "ch---la---myyyy-diaaaaa" pour me rassurer de temps à autres (bon esprit..on s'est bien trouvé, non ?), et les résultats tombent : RIEN.

Donc, je suis à nouveau en mesure de procréer, si vous voulez tout savoir. Et du coup j'ai prit froid. Mais c'est une autre histoire...

Liens utiles :-D : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chlamydia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chaude-pisse