samedi, mars 03, 2007

Yesterday Once More (a.k.a Lung Fung Dau - HK 2004)

Yesterday Once More (2004)

Bien.

Voilà donc l’affiche d’un des derniers Johnny To, et elle laissait présager une sympathique caguade, parfaite pour s’endormir la goutte au nez.

Mais comme d’habitude, erreur=sanction !

Ce n’est pas la jouissive comédie romantique attendue, c’est une sorte de long métrage de Pour l’Amour du Risque, où ma seule distraction à consister à brailler à intervalle régulier "Jonathan Wong, AaaaAaaaAah, Jennifer Cheng, OooOOooooh", en hommage à ces grands acteurs des sirops télévisuels de notre enfance (enfin, la mienne surtout, vous vous êtes trop jeunes^^.)

Le ton est donné dés le générique, où Johnny To, qui prouve une fois de plus qu’il est complètement sur-estimé, s’emmêle les bobines dans les hommages à rendre, en plagiant sans intérêt l’ouverture d’ Amicalement Votre.

Donc, Sammi Cheng et Andy Lau se font chier : ils sont caffis de tune, ils ont la classe sur leur yacht, et comme tous les riches businessman, ils volent pour la passion. Mais voilà, la séparation est inévitable (je tairais les raisons sans quoi vous dormez de suite) et le jeu du chat et de la souris commence…Qui va doubler qui ? Qui est plus voleur ? Plus menteur ? Plus rapiat ?

Là ou Running On Karma tournait sur une structure en 3 temps (action-comédie/ romance / métaphysique), YOM tourne sur 2 temps (on économise sur tout, en ce moment) : 1 première partie affrontement mollasson, 1 seconde mélodrame poussif (les twists finaux atteignent des sommets de mauvais goût.).

Au final, que retenir du film ?

Les cabotinages écrasants des 2 acteurs ? La mandoline décérébrante, façon Parrain plagié par Charlie Oleg ? Le délire sur les machins qui éblouissent (plus ça brille mieux c’est) ? La preuve que trop de moyens de productions rend un mauvais film encore pire (Lamborghini ou Porsche ? J’hésite) ? Les filtres polarisants roses et violents appliqué de manière systématique, de sorte qu’on croirait qu’il y a des aurores boréales aussi bien à HK qu’en Italie ? Le fait de filmer des scènes sans intérêt aucun en Italie, juste pour faire genre production internationale ?

Pas grand chose à garder de ce charnier visuel, au final.

C’est de l’alimentaire à 200%. C’est pas mal fait, c’est juste atterrant de désintérêt. On peut rester admiratif devant autant de banalité et de situations convenues. Moi pas.

0.62/5, c’est pas méchant mais vraiment sans intérêt.

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